La Société canadienne de la SP finance de nouveaux travaux de recherche

Grâce à la générosité de la collectivité de la SP, la Société canadienne de la SP a investi plus de 200 millions de dollars en recherche depuis sa création en 1948. De nombreux progrès ont été réalisés au fil des ans, et la Société de la SP continue d’investir chaque année dans les projets de recherche les plus prometteurs et aux retombées potentielles les plus importantes pour les personnes vivant avec la SP.

Cette année, la Société de la SP a affecté plus de quatre millions de dollars au financement de 14 nouvelles études dans le cadre de son concours annuel de bourses et de subventions de recherche. Voici les faits saillants de certaines de ces études, qui consistent à permettre une amélioration des traitements contre la SP et des soins aux personnes atteintes de cette maladie, de même qu’une meilleure compréhension et l’enrayement de la progression de la SP.

Dans le but d’améliorer les traitements et les soins offerts aux personnes vivant avec la SP, des chercheurs tenteront de mettre au point des méthodes qui permettent de prédire avec une précision accrue la nature et le moment de l’aggravation de la SP. Ils espèrent également mieux comprendre les maladies concomitantes à la SP, comme les maladies cardiaques, et poursuivre les travaux consacrés aux traitements offerts dès l’apparition des premiers symptômes de la SP ou visant à améliorer la prise en charge de symptômes comme la douleur chronique. Voici des exemples d’études dirigées par des chercheurs canadiens.

  • Helen Tremlett, Ph. D., de l’Université de la Colombie-Britannique, s’intéresse actuellement à l’existence d’une « phase prodromique » de la SP – à savoir la période qui précède le diagnostic de cette affection et durant laquelle des traits caractéristiques « pré-SP » peuvent être observés. Cette phase peut survenir des mois, voire des années, avant que puissent être reconnus les symptômes de cette maladie. Les travaux de Mme Tremlett permettront de mieux comprendre les facteurs de risque associés à l’apparition de la SP et aux signes avant-coureurs de cette affection – lien.
  • La Dre Yunyan Zhang, de l’Université de Calgary, souhaite mettre au point une nouvelle méthode qui permettra de prédire avec une précision accrue le risque d’aggravation des scores d’incapacité sur une période de cinq ans en cas de SP cyclique (poussées-rémissions). Cette méthode fera appel à un type d’intelligence artificielle, appelé « apprentissage profond ». En étant en mesure de mieux prédire le risque d’aggravation de la maladie, les équipes soignantes et leurs patients pourront prendre des décisions éclairées en vue de prévenir et de mieux prendre en charge l’évolution de la SP – lien.
  • Les maladies du cœur comptent parmi les principales causes de décès chez les personnes atteintes de SP. La Dre Ruth Ann Marrie, de l’Université du Manitoba, dirigera une étude pilote en vue de vérifier si les personnes vivant avec la SP présentent un risque accru d’athérosclérose infraclinique, maladie qui se caractérise par le rétrécissement des artères causé par l’accumulation de plaques d’athérome et qui peut être à l’origine de maladies cardiaques ou d’un accident vasculaire cérébral. Cette étude permettra d’orienter les efforts au chapitre de la prévention, du dépistage et du traitement des maladies du cœur dans le contexte de la SP – lien.
  • La Dre Luanne Metz, de l’Université de Calgary, cherche à confirmer la capacité de la minocycline, soit un médicament sans danger et abordable, à servir de traitement immédiat contre la SP, c’est-à-dire dès l’apparition des premiers symptômes et l’établissement du diagnostic, jusqu’à l’instauration d’un traitement au long cours. L’objectif de cet essai de confirmation consiste à démontrer les bienfaits de la minocycline dans le contexte de la SP avant que ce médicament puisse être proposé comme traitement standard.
  • Bradley Kerr, Ph. D., de l’Université de l’Alberta, souhaite mieux comprendre les causes sous-jacentes à la douleur neuropathique chronique. M. Kerr et son équipe exploreront une nouvelle voie et certains facteurs afin d’en apprendre plus sur les mécanismes et les causes de la douleur neuropathique dans un contexte de SP. Les connaissances ainsi acquises pourraient mener à la mise au point de traitements plus efficaces que ceux dont disposent actuellement les gens qui vivent avec la SP – lien.

Chez les personnes atteintes de SP, le système immunitaire prend pour cible la myéline, c’est-à-dire la gaine protectrice des fibres nerveuses, ce qui cause de l’inflammation et des lésions. Bien que l’organisme possède la capacité de réparer la myéline, des quantités importantes de myéline peuvent s’accumuler en cas de SP, et les lésions aux fibres nerveuses peuvent entraîner un degré d’incapacité important. Pour comprendre et ralentir la progression de la SP, des chercheurs se penchent sur diverses stratégies et approches qui pourraient s’avérer nécessaires pour la régénération et la protection des fibres nerveuses (neurones ou cellules nerveuses) dans le contexte de la SP.

  • Soheila Karimi, Ph. D., de l’Université du Manitoba, s’intéresse à la neuréguline-1, soit un facteur de croissance normalement présent dans l’organisme et qui joue un rôle important dans la formation et le maintien de la myéline. Par ses travaux, la chercheuse vise à mieux comprendre le rôle de la neuréguline-1 et le potentiel de cette protéine comme traitement régénérateur permettant de ralentir la progression de la SP – lien.
  • David Gosselin, Ph. D., de l’Université Laval, étudie le récepteur moléculaire Ppar-delta en vue de comprendre comment celui-ci régule la fonction de cellules spécialisées, appelées « cellules microgliales », qui interviennent dans l’élimination des débris de myéline. Cette étape d’élimination est nécessaire à la réparation de la myéline. M. Gosselin et son équipe espèrent ainsi contribuer à la mise au point de nouvelles options thérapeutiques au profit des personnes atteintes de SP – lien.
  • Alyson Fournier, Ph. D., de l’Institut neurologique de Montréal affilié à l’Université McGill, se penche sur une famille de molécules, à savoir les microARN, qui régulent de façon importante la viabilité et la croissance des cellules nerveuses. Il a été démontré que certaines de ces molécules protègent les cellules nerveuses contre les effets nocifs de l’inflammation. La chercheuse a pour objectif de cerner les microARN qui contribuent à la protection et à la réparation des neurones et d’en comprendre le rôle comme possible option thérapeutique dans le contexte de la SP – lien.

Nous sommes enchantés par la détermination des chercheurs et de leurs équipes et les remercions de poursuivre ces travaux de première importance sur la SP. Nous sommes impatients de découvrir les résultats des études financées cette année et vous tiendrons régulièrement informés des avancées de ces travaux (lien).

Contribuez aux percées dans le domaine de la recherche sur la SP

Faites un don à la Société de la SP et participez au financement d’études susceptibles d’aider les Canadiens et les Canadiennes vivant avec la SP. La générosité dont vous ferez preuve aujourd’hui permettra aux personnes touchées par la SP de vivre une vie aussi satisfaisante que possible.

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