Le numéro d’automne de notre bulletin Progrès en SP vient de paraître. Il y est question de certaines des nombreuses réalisations auxquelles la Société canadienne de la SP a contribué en 2019 ainsi que des multiples victoires de la collectivité de la SP. Nous avons fait d’importantes avancées relativement à la concrétisation de notre vision d’un monde sans SP, notamment en finançant des travaux de recherche novateurs et en contribuant à l’amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par la SP.
À propos de la SP pédiatrique
L’étude canadienne sur les maladies démyélinisantes pédiatriques, lancée en 2004 par la Dre Brenda Banwell, a mené à une meilleure compréhension de la SP chez l’enfant. Au cours des 15 dernières années, l’équipe de la Dre Banwell a suivi 585 enfants en recueillant des données sur leurs symptômes, leurs antécédents familiaux, ainsi que leur santé physique et cognitive, de même qu’en procédant à l’analyse des prélèvements sanguins et des clichés d’IRM cérébrale obtenus auprès de ces enfants.
L’équipe a ainsi découvert que, chaque année, près d’un enfant canadien sur 100 000 subit une première poussée démyélinisante susceptible d’être une manifestation de la SP. Si 90 p. 100 des enfants concernés se remettent bien de cette première poussée, quelque 20 p. 100 d’entre eux finissent par recevoir un diagnostic de SP. L’un des objectifs clés des chercheurs est d’établir pourquoi la SP s’installe chez certains enfants, alors que d’autres ne subissent qu’une seule poussée démyélinisante.
L’étude a également démontré que les enfants qui reçoivent un diagnostic de SP sont plus susceptibles d’avoir contracté une infection par le virus d’Epstein-Barr et ont des taux moins élevés de vitamine D comparativement aux autres enfants. Par ailleurs, les enfants atteints de SP présentent un déséquilibre entre les cellules immunitaires « bénéfiques », qui combattent les virus et autres agents pathogènes, et les cellules immunitaires « nocives », qui attaquent l’organisme (réaction caractéristique des maladies auto-immunes).
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Bourses et subventions
Dans le cadre de son concours annuel de bourses et de subventions de recherche, la Société canadienne de la SP investit dans des travaux de recherche transformateurs dont les retombées pourraient améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de SP. Cette année, nous avons attribué plus de 4,5 millions de dollars en subventions pour financer 15 propositions de recherche.
- La Dre Marrie et son équipe espèrent que cette étude de trois ans aboutira à de nouvelles approches au chapitre du dépistage, de la prévention et du traitement du cancer chez les personnes vivant avec la SP.
- Ploughman, Ph. D., baptisée « Recours à l’exercice intensif pour améliorer l’aptitude à la marche et favoriser la rémyélinisation et la neuroplasticité en cas de SP » consistera à établir si la combinaison de l’exercice aérobique et de la marche peut renforcer la capacité du cerveau à se régénérer. La chercheuse et ses collaborateurs espèrent découvrir quels aspects de la réparation du cerveau sont liés au rétablissement de la marche et ainsi trouver une nouvelle option de prise en charge de la SP.
- À l’occasion de son étude intitulée « Hiérarchie des inhibiteurs dans le microenvironnement des lésions aux fins de la remyélinisation : association d’un nouveau traitement ciblant le SNC à l’exercice physique en vue de favoriser la réparation », M. Wee Yong, Ph. D., se penchera sur différents facteurs susceptibles de nuire à la réparation de la myéline et tentera de déterminer si certains d’entre eux ont un effet plus marqué que d’autres. Les résultats de son étude seront d’une importance capitale quant à la mise au point de nouvelles stratégies axées sur la remyélinisation et à la découverte de solutions qui permettront de surmonter les obstacles à la régénération de la myéline.
Témoignage d’Heidi à propos du lien avec la collectivité de la SP
Heidi Pylypjuk était âgée de seulement 12 ans lorsqu’elle a reçu un diagnostic de SP. Après avoir surmonté des années difficiles, Heidi fait maintenant partie des membres actifs de la collectivité de la SP. Elle dirige notamment un groupe de soutien et agit comme représentante de la collectivité auprès de la Société canadienne de la SP. À ce titre, Heidi prête main-forte aux personnes vivant avec la SP en évaluant des demandes de subvention de recherche. Elle espère ainsi faire en sorte que le point de vue de ces gens soit pris en compte dans le cadre du financement de la recherche par la Société de la SP.
« S’ils comprennent mieux les projets de recherche portant sur la SP, les gens aux prises avec cette maladie seront plus susceptibles d’appliquer les résultats de ces travaux dans leur vie quotidienne, explique Heidi. Je crois que la recherche aura ultimement une plus grande valeur grâce à la participation des personnes atteintes de SP. »
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Travaux de Mme Jennifer Gommerman, Ph. D., sur la progression de la SP
La Société de la SP se réjouit d’avoir investi un million de dollars dans l’étude de Mme Jennifer Gommerman, Ph. D., consacrée à la SP progressive secondaire (SPPS). Dans le cadre de cette étude, la chercheuse et son équipe compareront des échantillons de tissu cérébral prélevés post mortem auprès de personnes atteintes de SPPS ou d’une autre affection inflammatoire en vue de déterminer comment les interactions survenant à l’échelle moléculaire entre le système immunitaire et le système nerveux central contribuent à la progression de la SP.
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À propos de l’étude CanProCo (Canadian Prospective Cohort Study to Understand Progression in MS)
La société Hoffmann-La Roche Ltée (Roche Canada) a investi plus de deux millions de dollars dans l’étude de cohorte prospective canadienne relative à la progression de la SP (CanProCo – Canadian Prospective Cohort Study to Understand Progression in MS)! Première du genre réalisée au Canada, l’étude CanProCo a été confiée à une équipe composée de chercheurs de renom des quatre coins du pays, qui effectueront un suivi auprès de milliers de Canadiens atteints de SP en vue de mieux comprendre les facteurs et les mécanismes en cause dans l’évolution de cette maladie.
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Pour en apprendre davantage sur tous les travaux de recherche auxquels la Société canadienne de la SP a contribué cette année, veuillez vous reporter au numéro d’automne de notre bulletin Progrès en SP.
je n’ai plus de dates pour les réunions de la sclérose en plaques .POURQUOI ?